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La chaudrée Charentaise, voici sa recette traditionnelle facile !

Avec la chaudrée, une soupe de poisson, on apporte une touche de notre bonne cuisine Française sur nos tables. Contrairement à la Bouillabaisse rustique, cette Chaudrée Charentaise est plus intense, puriste et élégante.

Avec la chaudrée traditionnelle, vous êtes certain de régaler vos invités avec une recette goûteuse et réconfortante.

L’histoire de la Chaudrée traditionnelle

Historiquement, le terme ‘chaudrée’, parfois qu’on orthographie ‘chaudrée’ au 19ᵉ siècle, désignait le contenu du chaudron. C’était souvent un bouillon de poisson trop petit pour qu’on puisse le vendre. La chaudrée de palourdes nord-américaine, particulièrement répandue en Nouvelle-Angleterre, est probablement la variante qu’on connait le plus.

Autrefois en mer, les pêcheurs cuisinaient leurs repas dans une chaudière, d’où le mot chaudrée pour ragoût de poisson. Le terme a migré avec les pêcheurs de morue vers les Grands Bancs au large de la Nouvelle-Écosse, puis vers le Nouveau Monde sous forme de chaudrée. La chaudrée était autrefois aussi importante sur la côte atlantique de la France que la bouillabaisse le long de la Méditerranée. Comme la Bouillabaisse, la Chaudrée est un repas complet et il en existe de nombreuses versions.

Comment était préparée la chaudrée traditionnelle ?

C’était un plat simple et rapide à préparer, à une exception près. La base de la soupe était un bouillon de poisson, généralement on la compose de crustacés, d’os et de peau assortie : un travail du jour au lendemain.

Le poisson et les légumes étaient toujours de saison. On préférait les crustacés dans de nombreux pubs et restaurants. Le poisson blanc était des ingrédients habituels. Le poisson fumé donnait à la chaudrée une saveur inoubliable. Les assaisonnements comprenaient des fruits, des herbes, des épices et des légumes.

Les historiens attribuent la chaudrée aux Bretons avec leur méthode de cuisson du poisson et des légumes dans de grands chaudrons, mais admettent qu’on connait les pêcheurs basques, islandais et irlandais pour fréquenter les mers autour de Terre-Neuve et commercent avec les communautés autochtones. Des idées sur la façon de faire un bon ragoût de poisson et de légumes ont facilité la conversation.

Chaudrée 2o

La recette de la chaudrée

Cette recette simple du port de Fouras, près de La Rochelle, contient beaucoup d’oignons, du beurre (spécialité régionale) et une variété de poissons, dont toujours du cabillaud.

Le succès dépend du temps de cuisson des morceaux de poisson. S’ils sont trop cuits, la saveur est détruite.

Les ingrédients :

  • 900 grammes de filets de poisson mélangés, sans peau (comme le turbot, le cabillaud, la lotte, le bar, la sole, le filet de rouget, quelques moules, …etc.), demandez à votre poissonnier de vous préparer un assortiment de poissons. Vous pouvez également rajouter quelques fruits de mer et quelques petits morceaux de poisson fumé (facultatifs), juste pour relever le goût.
  • 100 grammes de beurre
  • 2 oignons pelés et coupés en quartiers,
  • 2 pommes de terre,
  • 1 carotte,
  • 2 blancs de poireaux,
  • un petit fenouille pour le goût ‘facultatif) ou un autre légume de saison,
  • 4 gousses d’ail, hachées
  • 2 clous de girofle entiers
  • 500 millilitres de vin blanc sec
  • 750 millilitres d’eau, plus si nécessaire
  • 1 petit bouquet de persil (environ 30 grammes)
  • 1 bouquet garni
  • Sel et poivre
  • Croûtons cuits au four faits avec 1 baguette coupée en tranches
  • 1 citron,
  • sel, poivre, petite pincée de noix de muscade
  • Une grande cocotte ou une marmite

La préparation :

  • Lavez et séchez le poisson et coupez-le en morceaux de 5 centimètres.
  • Faites fondre la moitié du beurre dans la cocotte et répartissez les quartiers d’oignons, de blancs de poireaux, de fenouille, de carotte et l’ail dans le fond en pressant les clous de girofle dans l’un des morceaux d’oignon.
  • Disposez le poisson dessus, en plaçant les poissons les plus fermes en premier, puis les plus délicats. Versez le vin blanc et ajoutez suffisamment d’eau pour couvrir à peine le poisson.
  • Retirez les tiges de persil des brins, puis ficelez les avec le bouquet garni. Ajouter le bouquet à la chaudrée, avec les pommes de terre coupées en morceaux (taillés à votre convenance), du sel et du poivre et porter à ébullition à feu moyen en écumant souvent.
  • Baissez le feu et laissez mijoter de 4 à 6 minutes ou jusqu’à ce que le poisson soit juste tendre.
  • Transférez le poisson avec un écumoire sur un plat et mettez-le de côté. Augmentez la température du feu et faites bouillir le bouillon jusqu’à ce qu’il soit bien parfumé et réduit de moitié environ, 25 à 30 minutes.
  • Pendant ce temps, préparez les croûtons et gardez-les au chaud.
  • Hachez les brins de persil réservés, coupez le citron en deux dans le sens de la longueur et divisez une moitié en 4 quartiers.
  • Lorsque le bouillon est prêt, jetez le bouquet garni et les clous de girofle, laissez les oignons en quartiers. Ajoutez le jus du demi-citron restant, goûtez et rectifiez l’assaisonnement. Remettez le poisson dans la marmite et réchauffez-le brièvement.
  • Coupez le beurre restant en dés et mettez-le dans 4 bols à soupe chauds. Versez la chaudrée avec une louche, saupoudrez de persil haché et posez un quartier de citron sur le bord. Servez très chaud, les croûtons à part.

Astuces

Les secrets d’une bonne Chaudrée sont décrits dans La Cuisine du Poitou, un livre de cuisine du terroir initialement publié en 1932. « À n’importe quelle recette, ajoutez un filet de jus de citron en fin de cuisson, un autre en mangeant. Servir dans un plat creux, chauffé et le plus épais possible. Avant de verser la chaudrée, garnir le fond de petits morceaux de bon beurre frais. Suivez simplement ce conseil 

C’était un plat simple et rapide à préparer, à une exception près. La base de la soupe était un bouillon de poisson, généralement on la compose de crustacés, d’os et de peau assortie : un travail du jour au lendemain.

Le poisson et les légumes étaient toujours de saison. On préférait les crustacés dans de nombreux pubs et restaurants. Le poisson blanc était des ingrédients habituels. Le poisson fumé donnait à la chaudrée une saveur inoubliable. Les assaisonnements comprenaient des fruits, des herbes, des épices et des légumes.

Les historiens attribuent la chaudrée aux Bretons avec leur méthode de cuisson du poisson et des légumes dans de grands chaudrons, mais admettent qu’on connait les pêcheurs basques, islandais et irlandais pour fréquenter les mers autour de Terre-Neuve et commercent avec les communautés autochtones. Des idées sur la façon de faire un bon ragoût de poisson et de légumes ont facilité la conversation.

Les accompagnements

On déguste la chaudrée traditionnelle avec du vin blanc de préférence. Choisissez-le “jeune” par exemple :

  • Vouvray
  • Sancerre blanc
  • Savennières Coulée de Serrant
  • Muscadet Sèvre et Maine sur lie
  • Fiefs Vendéens Brem blanc

Les variantes de la chaudrée traditionnelle

La chaudrée classique contient des variétés des fruits de mer qu’on connait sous le nom de petite frite : seiche, anguille, gournet, raie, sole. Elle était généralement faite avec de l’ail, des oignons, des pommes de terre et du vin blanc avec du beurre, de la crème, du lait, des herbes et des assaisonnements. Si des variantes de cette recette de base persistent, la chaudrée moderne contient aussi bien des coques et des palourdes, comme la chaudrée de la Côte d’Opale, ou de l’églefin et de la plie, comme la chaudrée de La Rochelle ou des combinaisons de barbue, congre, grondin, lotte et turbot qui font de la chaudrée charentaise un festin somptueux, plus proche de la soupe de poisson de Bretagne qu’on appelle « cotriade ». Il existe également des chaudrées au poulet, pour ceux qui n’aiment pas le poisson.

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